OTS : scolarité prise au piège au Cameroun
Depuis le 21 février dernier les enseignants du mouvements OTS (On a trop supporté) ont ‘’Nyongo’’ (déserté) les salles de classe au Camer. Ils comptent poursuivre avec les revendications jusqu’à voir dans leurs mains ce que Pa Paul a instruit à son gomna de faire pour eux. Mais combien de temps devront-ils attendre ? et quel sera entre temps le sort des élèves qui sont abandonnés à eux-mêmes alors que les examens officiels approchent à grande vitesse ?

Les élèves des établissements publics primaires et secondaires errent depuis trois semaines comme des nanga boko (sans-abris) dans les rues du pays.
Pour cause, leur ‘’teacher’’ ne ‘’came’’ plus en classe car ils disent avoir marre du ‘ndjoc massi’’ (mauvaises conditions de travail).
‘’Les masters du Chalk’’ disent que hein, ils en ont assez de l’excès de marche à pied ; du ‘’Okok’’ sans huile car même les noix sont devenues djindja au market, ils ont déjà trop tchop le ‘’tapioca’’ et le ‘’riz sauté’’; ils ont même déjà shopé la tension avec les jonglages des cours de répétitions partout que les parents ne paient même pas ; ils disent qu’ils ont déjà sell les bonbons et les beignets jusqu’ààà et sont fatigués aussi de décortiquer les pistaches avec les élèves dans les salles de classe ; ils ont déjà même changé de route question de ne pas tamponner le boutiquier du Qwat et même le bailleur à qui ils doivent de l’argent ; et le comble, ils en ont marre, des regards hautains des autres fonctionnaires qui les narguent avec leurs grosses cylindrées, leurs palaces et leurs femmes métisses alors que l’Etat a leur argent dans ses poches !
Oui, les enseignants disent que le « gomna » (l’Etat) leur doit plus de dix ans de salaires, une partie de leurs rappels et aussi le paiement de leurs avancements pour ne citer que ceux-là.
De plus, ils disent avoir assez de vivre comme des ‘’waa man’’ et d’être traités comme des misérables alors que c’est eux qui ont formé ceux qui peuvent se vanter aujourd’hui d’être des hauts fonctionnaires, des médecins, des ingénieurs, des ministres et même des chefs d’Etats.
Pour ces raisons et vu que la situation a déjà trop duré, nos OTS et nos TCT veulent le cash. Ils disent qu’ils ne sont pas en train de faire la messe pour se contenter seulement des promesses.
Et comme pendant la bagarre des éléphants, ce sont les herbes qui souffrent, n’est-ce pas ce sont les élèves qui se trouvent pris au piège dans l’affaire ci ?
Car les enseignants même si tout n’est pas rose pour eux, ils ont déjà school et ont une profession. Ça prendra le temps que ça va prendre mais les choses s’arrangeront pour eux.
Le ‘’gomna aussi a déjà ‘’school’’ sa part, et il est là-bas entrain de tchop son argent au calme.
Mais l’élève qui veut ‘’school’’ pour devenir soit comme l’un, soit comme l’autre est là, et on lui refuse le ‘’school’’ ? On veut qu’il fasse seulement comment ? qu’il retourne fumer le ‘’banga’’ qu’il avait réussi à abandonner pour se concentrer sur son ‘’school’’ ou qu’il aille reprendre avec le tournage des films x qu’il faisait avant là ?
Yeuch ! la pitié est aussi en grève massa !
La Covid 19 a voulu pendant deux ans finir avec l’éducation-ci et maintenant que Putchin a fermé sa bouche avec la guerre en Ukraine c’est maintenant la craie qui refuse d’écrire ? waaaaaa !
Même les parents des élèves insolvables qui voient rouges là, se sont déjà battus pour payer la scolarité de leurs ‘’mouna’’ ; on ne peut pas suivre leur exemple et prendre les mesures qu’il faut pour sauver la scolarité, l’éducation et l’avenir de ce pays !
La Jeunesse est embrigadée ! avec cette interruption des cours, l’avenir du Cameroun court un grand danger. Pardon, les papas, les mamans, les ‘’teacher’’ et les ‘’gomna’’, les regards sont tournés vers vous.
Incroyable mon frère!!!
On va prendre la route de la Méditerranée tout en espérant back en héros comme ngannou ou ndem sur Facebook comme calibri calibro
les enseignant eux aussI….