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Aucun corps du métier n’est supérieur au Cameroun

Tels ont été les dires du directeur général adjoint de vision 4, une télévision privée émettant depuis Yaoundé.

Le soutien apporté par le journaliste de vision 4 à l’état

Dans l’émission Tour d’horizon de ce mardi 24 mai 2022. Diffusé sur les antennes de ce média privé, Mr Bruno Bidjang, soutient le gouvernement dans l’initiative de l’introduction du concours d’intégration pour les enseignants sortis des Écoles normales supérieures et des Écoles normales de l’enseignement technique.

Il poursuit en posant une série de questions très intéressantes. << pourquoi les enseignants refusent la levée de l’intégration et font du bruit ? Ils pensent qu’ils sont un corps supérieur aux autres ? >>

Tous les corps du métier sont égaux au Cameroun.

Pour l’homme de média, aucun métier n’est supérieur à un autre. Et surtout en ce qui concerne l’intégration à la fonction publique. 

Il affirme que :<< les journalistes qui sortent de L’ESSTIC sans intégration depuis fort longtemps. Ne sont ils pas important pour la nation ? Les ingénieurs de polytechnique qui sont au quartier pourquoi ils ne revendiquent pas ? Les diplomates de l’IRIC chaque année qui sont formés et sont au chômage ne se plaignent pas pourquoi ? Que les enseignants se taisent aucun corps de métier n’est supérieur à un autre. Seul l’état détermine les priorités d’intégration de ses écoles>>. Un extrait sélectionné de médiatisé. 

Les revendications sont ouvertes à tout le monde.

Si nous partons dans la logique de ce journaliste (spécialiste de tous les commérages et experts sur tous les sujets), les enseignants doivent se taire parce que les ingénieurs, les journalistes n’ont jamais eu à se plaindre de leur condition.

À cette allure, il ne restera plus aucune école de formation intégrant directement au Cameroun. Si certains corps du métier ont choisi de vivre certaines réalités sans se plaindre, ce n’est pas de la faute des enseignants. Chacun devrait essayer de se battre pour sa cause afin d’apporter le changement. Si nous allons dans le sens du journaliste, les hommes doivent accepter de souffrir parce que leurs voisins souffrent. 

Cette façon de penser est vraiment très bizarre. Lui, il ne peut qu’accepter cette décision de l’état, car il a déjà trouvé sa voix. Et il n’a pas à se plaindre vu le train de vie aisée qu’il s’offre par le biais de son emploi. Qu’en est-il du jeune étudiant pauvre rêvant de rejoindre les écoles de formation ci dessus ?  

La jeunesse camerounaise subit chaque jour des changements qui ne sont pas à leur avantage. On y voit des jeunes hommes et femmes dotés de licences, master et doctorats. Qui pour pouvoir vivre, se retrouve à vendre au marché, à faire la manche, du mannequinat, des champs et etc. Étant donné que l’état a décidé de fermer certaines portes. 

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